CURETAGE POLYPES UTERIN HYSTEROSCOPIE 

Le curetage de l'utérus est une intervention qui consiste à prélever le tissu interne de l'utérus dit endomètre.

Ce curetage est effectué grâce à une curette (une petite « cuillère »). Voici le traitement naturel pour soigner les polypes utérin sans curetage . Cliquer sur l'image ci-dessous pour découvrir ce traitement naturel .

Le curetage est le plus souvent effectué de façon conjointe avec une hystéroscopie.

 Auparavant les polypes étaient retirés par une intervention que l’on appelait : Curetage, aujourd’hui cette intervention est devenue obsolète et démodée car aveugle et souvent incomplète.

La résection hystéroscopique de polypes : consiste sous contrôle de la vue (grâce à l’endoscope placé dans la cavité) à retirer électivement (précisément) le polype sans toucher au reste de la cavité, afin de ne pas l’abîmer (cette intervention doit remplacer le classique « curetage » aujourd’hui un peu obsolète car aveugle et souvent incomplet). Cette nouvelle façon d’aborder l’intervention (l’utilisation d’une caméra endoscopique) est plus précise et ne risque pas d’altérer la fertilité ultérieure. Si les polypes sont multiples ou nombreux, cette méthode permet de les répertorier et de les enlever tous avec précision (chacun sera d’ailleurs analysé séparément).

Après la ménopause, ou lorsque la patiente ne souhaite plus de grossesse, on peut y associer une endométrectomie (intervention qui consiste à retirer l’endomètre : la muqueuse qui tapisse l’utérus) afin d’éviter que de nouveaux polypes ne repoussent à coté de ceux qui ont été retirés ; cette intervention (l’endométrectomie) améliore nettement les résultats de ce type d’intervention.

Chez les patientes en âge de procréer, il convient de contrôler l’hystéroscopie opératoire par un nouveau contrôle hystéroscopique diagnostique (fait en consultation) un à deux mois après l’intervention afin de contrôler l’intégrité de la cavité et la bonne cicatrisation

Le traitement peut ne pas être nécessaire si les polypes ne provoquent aucun symptôme. Cependant, les polypes doivent être traités s'ils provoquent des saignements abondants pendant les règles ou s'ils sont suspectés d'être précancéreux ou cancéreux. Ils devraient être supprimés s'ils causent des problèmes pendant la grossesse, tels qu'une fausse couche , ou entraînent une stérilité chez les femmes qui souhaitent devenir enceintes. Si un polype est découvert après la ménopause, il devrait être retiré.

Les méthodes de traitement comprennent les suivantes:

• Médicaments: les médicaments qui aident à réguler l'équilibre hormonal, tels que les progestatifs ou les agonistes des hormones libérant des gonadotrophines, peuvent être utilisés à titre temporaire. Ces médicaments aident à soulager les symptômes. Cependant, les symptômes réapparaîtront généralement une fois les médicaments arrêtés.
• Hystéroscopie: (voir ci-dessus) Ceci peut également être utilisé comme méthode de traitement. En traitement, le médecin insère des instruments chirurgicaux dans l'hystéroscope pour éliminer les polypes détectés.
• Curetage: (voir ci-dessus) Il peut être réalisé en même temps qu'une hystéroscopie. Pendant qu'il utilise l'hystéroscope pour examiner l'intérieur de l'utérus, le médecin utilise une curette pour racler la muqueuse et éliminer les polypes. Les polypes peuvent être envoyés à un laboratoire pour déterminer s’ils sont bénins ou cancéreux. Cette technique est efficace pour les petits polypes.
• Une intervention chirurgicale supplémentaire peut être nécessaire si un polype ne peut pas être retiré par d'autres méthodes ou si les polypes sont cancéreux. Une hystérectomie , une intervention chirurgicale consistant à enlever tout l'utérus, peut être nécessaire dans les cas où des cellules cancéreuses se trouvent dans les polypes utérins.

L'hystéroscopie opératoire est le traitement par excellence du polype utérin.

Le geste chirurgical va ôter le polype dans sa totalité y compris la zone sur laquelle s'implante le polype utérin. Parfois la muqueuse adjacente sera également ôtée lors du même temps opératoire, lorsque celle ci est trop épaisse notamment lorsque la patiente est ménopausée. On réalisera alors une résection endométriale ou endométrectomie. Lors de l'exécution d'un curetage thérapeutique, le médecin retire le contenu de votre utérus, pas seulement un petit échantillon de tissu. Votre médecin peut faire cela pour:

• Nettoyer les tissus qui restent dans l'utérus après une fausse couche ou un avortement pour prévenir l'infection ou des saignements abondants
• Supprimer une grossesse molaire, dans laquelle une tumeur se forme au lieu d'une grossesse normale
• Traitez les saignements excessifs après l'accouchement en débarrassant le placenta de l'utérus
• Enlevez les polypes cervicaux ou utérins, qui sont généralement non cancéreux (bénins)

Le curetage avec une autre procédure appelée hystéroscopie. Au cours d'une hystéroscopie, mince avec une lumière et une caméra à l'extrémité dans votre vagin, à travers votre col de l'utérus et dans votre utérus.

Le médecin visualise ensuite la muqueuse de votre utérus sur un écran, en notant les zones qui semblent anormales, en vérifiant qu'il n'y a pas de polypes et en prenant des échantillons de tissus, si nécessaire. Au cours d'une hystéroscopie, votre médecin peut également retirer les polypes utérins et les fibromes.

Ce polype sera envoyé au laboratoire qui va l'analyser; en quelques jours le résultat sera disponible. Mais le chirurgien le plus souvent est capable d'orienter le diagnostic et de rassurer la patiente à la simple vue macroscopique pendant l'intervention (c'est à dire à l'œil simple) de la nature de ce polype

Pour la dilatation et le curetage, vous recevrez une anesthésie. Le choix de l'anesthésie dépend du motif du curetage et de vos antécédents médicaux.

L'anesthésie générale vous rend inconscient et incapable de ressentir de la douleur. D'autres formes d'anesthésie fournissent une sédation légère ou des injections pour n'engourdir qu'une petite zone (anesthésie locale) ou une plus grande région (anesthésie régionale) de votre corps.

Au cours de la procédure:

• Votre médecin insère un instrument appelé spéculum dans votre vagin, comme lors d’un test Pap, afin de voir votre col utérin.
• Votre médecin insère une série de bâtons de plus en plus épais dans votre col pour dilater lentement votre col jusqu'à ce qu'il soit correctement ouvert.
• Votre médecin enlève les tiges de dilatation et insère un instrument en forme de cuillère avec un tranchant ou un dispositif d'aspiration, puis enlève le tissu utérin.

Parce que vous êtes inconscient ou sous sédation pendant une D & C, vous ne devriez ressentir aucune gêne.

Après la procédure

Vous pouvez passer quelques heures dans une salle de réveil après le D & C afin que votre médecin puisse vous surveiller en cas de saignement abondant ou d’autres complications. Cela vous donne également le temps de récupérer des effets de l'anesthésie.

Si vous aviez une anesthésie générale, vous pourriez avoir la nausée ou vomir, ou vous pourriez avoir mal à la gorge si un tube était placé dans votre trachée pour vous aider à respirer. Avec une anesthésie générale ou une sédation légère, vous pouvez vous sentir somnolent pendant plusieurs heures.

Les effets secondaires normaux d'un D & C peuvent durer quelques jours et inclure:

• Légère crampes
• Saignotements ou légers
• Le contrôle post opératoire : très rarement la réalisation d'une nouvelle hystéroscopie diagnostique dans les suites opératoires pour apprécier l'état de la cavité utérine sera réalisée. Le plus souvent aucun examen n'est nécessaire à la suite de l'ablation d'un polype par hystéroscopie opératoire.
  Bien entendu, si les résultats de l'analyse du polype sont inquiétants, une nouvelle stratégie médicale et chirurgicale sera envisagée.

•          Saignements menstruels irréguliers - par exemple, avoir des périodes fréquentes et imprévisibles de longueur et de lourdeur variables
•          Saignements entre les menstruations
•          Menstruations excessivement lourdes
•          Saignements vaginaux après la ménopause
•          Infertilité

•          Être périménopause ou ménopausée
•          Avoir une pression artérielle élevée (hypertension)
•          Être obèse

•    Échographie transvaginale. Un appareil fin, semblable à une baguette, placé dans votre vagin émet des ondes sonores et crée une image de votre utérus, y compris de son intérieur. Votre médecin pourra détecter un polype clairement présent ou identifier un polype utérin comme une zone de tissu endométrial épaissi.

•   Hystéroscopie. Votre médecin insère une fine lunette flexible et éclairée (hystéroscope) dans votre vagin et votre col de votre utérus dans votre utérus. L'hystéroscopie permet à votre médecin d'examiner l'intérieur de votre utérus.
•   Biopsie de l'endomètre. Votre médecin utilisera peut-être un cathéter d'aspiration à l'intérieur de l'utérus pour prélever un échantillon en vue d'un test de laboratoire. Les polypes utérins peuvent être confirmés par une biopsie de l'endomètre, mais la biopsie peut aussi passer à côté du polype.

•          Attente vigilante. Les petits polypes sans symptômes peuvent se résoudre d'eux-mêmes. Le traitement de petits polypes est inutile sauf si vous êtes à risque de cancer de l'utérus.
•          Des médicaments. Certains médicaments hormonaux, notamment les progestatifs et les agonistes des hormones libérant des gonadotrophines, peuvent atténuer les symptômes du polype. Mais prendre de tels médicaments est généralement au mieux une solution à court terme - les symptômes réapparaissent généralement une fois que vous cessez de prendre le médicament.
•          Ablation chirurgicale. Il s’agit d’une intervention chirurgicale qui permet de traiter certaines pathologies de la cavité utérine par les voies naturelles. L’intervention est réalisée à l’aide d’une caméra appelée hystéroscope (mesurant 10 mm de diamètre), dans laquelle sont introduits les instruments chirurgicaux. Cette intervention est réalisée au bloc opératoire, sous anesthésie générale ou sous anesthésie locorégionale (analgésie péridurale ou rachianesthésie).

•          La persistance d’un petit saignement pendant plusieurs jours est habituelle ;
•          Risque d’hémorragie, survenant en post-opératoire immédiat ou à distance (dans les jours suivant l’opération). Elle peut être liée à une déchirure du col utérin ou à une perforation utérine. La survenue d’une hémorragie peut nécessiter une ré intervention ;
•          Risque d’infection, se manifestant par des pertes vaginales malodorantes, une douleur pelvienne et de la fièvre, infection urinaire ;
•          Echec de l’intervention suite à une fausse route du trajet de l’hystéroscope contre indiquant la poursuite de l’intervention ;
•          Très rarement, une hystéroscopie opératoire peut provoquer une infertilité par obstruction du col utérin (sténose) ou par la survenue d’une synéchie post opératoire ;
•          Absence de règles, par sténose (obstruction) du col utérin ou par l’apparition d’une synéchie, pouvant nécessiter une dilatation ou une ré intervention ;
•          Béance cervico-isthmique liée à la dilatation du col utérin ;
•          Risques liés à l’anesthésie : allergie, infection… ;
•          Exceptionnellement, une plaie intestinale ou du système urinaire, liée à une perforation utérine ;
•     Atteinte neurologique liée à un passage intra vasculaire important du liquide d’irrigation (Glycocolle) : céphalées, troubles visuels, troubles respiratoires, et cardiovasculaires, hypo natrémie et hémodilution.